Un culte est un ensemble de croyances, de rites, de cérémonies qui rassemblent - relient- les membres d'un groupe a esprits, divinités, dieux ou Dieu. L'activité philosophique semble, à la différence de la croyance, relever de la raison.

On voit ici le danger que certain Cultes  ne sécrète son poison mortel : le fanatisme et l'impossibilité d'une amélioration de l'homme, assujettis au rang d'éternel mineur dirigeé par des maitres  .       Les sentiments de  crainte  ( Respecte les textes theologiens , si tu ne veux pas être damné ) , d' espoir  (Respecte leur  loi morale, si tu veux être sauvé) ne peuvent fonder que des  impératifs hypothétiques , cad des maximes conditionnées par l'égoïsme, l'intérêt ou que des moyens en vue d'une fin plus ou moins louable.

  entre la religion et la superstition ? ....''  Etre religieux, c'est une disposition intérieure, et c'est d'abord une forme de foi :. certaine pousse à l'adoration des dieux. Et même si on craint ces dieux( hommes pierres statut ), on tente néanmoins d'obtenir d'eux des manifestations de bienveillance. Et c'est pourquoi on leur adresse des prières et on leur offre des sacrifices de sois .

En revanche, être superstitieux, c'est se plier à des règles plus ou moins incompréhensibles (ne pas passer sous une échelle, jeter du pain dans un puits pour l'empêcher de se tarir, ne pas entreprendre telle démarche à cause de la position des astres dans le ciel...) manger de la main gauche est un signe du diable . Ici, la disposition d'esprit n'est pas la vénération, c'est plutôt la crainte. La superstition procède d'un sentiment de menace diffuse qui suscite des croyances et des pratiques qui sont sans raison, et que le superstitieux lui-même reconnaît comme étant incompréhensible. En fait on peut être superstitieux sans avoir l'esprit religieux, c'est-à-dire sans être porté à la vénération des dieux, de l'Au-delà. On peut être superstitieux tout en étant tout à fait athée. La superstition procède du respect d'un certain nombre de tabous. Elle est constituée de pratiques extérieures, arbitraires, formelles ayant en elles-mêmes un pouvoir magique sans faire référence directement à un au-delà d'elles-mêmes qui serait celui des dieux.
Mais en fait, la distinction entre Un culte  et superstition n'est pas aussi tranchée. Bien souvent, on considère comme relevant de la superstition les pratiques des cultes  qui sont celles des autres, et ce parce qu'on ne rentre pas dans l'intention et la croyance qui suscite ces pratiques. Ainsi, par exemple la prière pour les morts relevent  de la superstition et que la croyance en la transsubstantiation de l'hostie était de nature superstitieuse.