Je suis enfin un homme

Tu te refuses à moi, comme tu as raison!
Je ne suis personne, je ne suis qu'un fantôme.
Les cieux et les nuages ne sont que ma raison,
Quand je suis là-haut, je suis enfin un homme...

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J'embrasse mes rêves, je caresse les vents.
Je suis près de Dieu et tellement loin du monde,
Volant comme l'aigle libre défiant le temps,
Mes ailes si légères ne sont plus qu'une ombre.
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Doux parfum de liberté, que mon cœur s'arrête,
Puisse mon âme meurtrie rejoindre les vents
Et dans la tempête des cieux devenir cette
Lumière qui brillera éternellement !
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Ô ! regarde cette merveilleuse étoile
Qui dira à ton cœur combien je t'ai aimée,
Toi, mon rêve perdu, tu as ôté le voile
D'un amour tendre et pur dispa